Montaigne écrivait : « Il vaut mieux une tête bien faite qu’une tête bien pleine ». Il critiquait surtout les pseudos savants qui étalaient leur savoir et débitaient leurs connaissances sans forcément en comprendre le sens.

J’ai toujours été d’accord avec cette citation mais je le suis de moins en moins avec le développement de l'utilisation de l’IA et les utilisations que j’en vois. Disons, qu'un équilibre s'impose...

Est-ce que l’utilisation de l’IA, alors que son cerveau n’est pas assez rempli, n’aboutit pas, finalement, au même en générant de jolis contenus voire des présentations alors qu’on n’en comprend pas complètement le sens ou qu’on n’a pas perçu les incohérences ?

Cette année, j’ai vu exploser l’utilisation de l’IA lors des formations initiales en RH auxquelles je contribue.

À quoi ça sert de faire de belles présentations si on n’est pas capable d’expliquer ce qu’il y a à l’intérieur et de s’être rendu compte des incohérences ?

Au final, les meilleures présentations ont toujours été faites par les personnes qui avaient le plus appris en formation et/ou par l'expérience déjà et qui avait de l’analyse.

On a souvent des a priori sur les seniors et les outils numériques. Pour ma part, à plus de 50 ans, j’ai toujours testé toutes les évolutions technologiques et je ne me sens pas du tout « as been », bien au contraire ! J'utilise des IA et depuis longtemps d'ailleurs. Ce n’est pas une question d’âge mais de curiosité, d’appropriation et d’utilisation avec bon sens et esprit critique. Là, on en revient à la tête bien faite.

Sauf que pour repérer les incohérences de l’IA, faut-il encore en être capable…

"L'arrivée de l'IA ne peut pas être un phénomène de vases communicants, ne doit pas l'être..."

Même l’IA est d’accord puisqu’elle-même est capable de nous remercier pour notre vigilance quand elle commet une erreur ou fait un oubli. Mais comment être vigilant si on n’a pas la matière dans sa tête ?

On parle d’être remplacé sur certains métiers par des IA mais si nous n’apportons pas de valeur ajoutée et d’analyse avec assez de matière grise….C’est effectivement se tirer une balle dans le pied !

Intégrer plus de cours sur l'IA dans les cursus, oui. Mais pas au détriment des matières structurantes !

Qu'en pensez-vous ?

NB : ce poste n’a pas été généré par l’IA et j’ai pris plaisir à l’écrire.